lundi 9 avril 2012

2 -9 avril fin du Costa Rica et le Panama

Nous sommes le 9 avril, j’ai pris cela cool aujourd’hui.  Je voulais faire la grâce matinée mais je me suis réveillé sans réveil à 5h. J’ai réussi a rester au lit jusqu’à 6h30 mais je n’ai jamais réussi à me rendormir alors je me suis levé mais j’ai quand même pris mon début de journée relax.  Mon seul but aujourd’hui et de trouver les magasins de vélos que j’ai identifié sur internet et voir s’ils ont en stock une roue arrière de 700cc X35C.  Hier, juste avant de prendre le pont des Amériques qui traverse le canal de Panama, je me suis aperçu que mon moyeu de roue arrière était cassé et que j’avais 5 rayons qui tenaient par la peau des dents. C ‘est un miracle que la roue ne se soit pas pliée en chemin.  J’ai continué  à rouler car je n’avais pas le choix mais j’étais un peu stress car la roue arrière supporte un poids assez élevé.  J’avais beau essayer d’éviter trous et bosses j’avais l’impression qu’il y en avait plus qu’avant.  Il faut absolument remplacer.  Dans la matinée, j’ai fait cinq magasins de vélo  dont trois des plus importants mais personne ne semble pouvoir m’aider.  Ici on roule sur du 26ˮ et chaque magasin me renvoi a un autre.  J’avais lu sur internet que c’était inutile de chercher des pièces si on était monté sur du 28ˮ.  Alors las de courir d’un bout à l’autre de la ville sans résultat, je me suis arrêt dans un McDonald, pris mon petit netbook et envoyé un courriel à mon magasin de vélo à Ottawa avec ce que j’avais de besoin et demander s’il pouvait m’aider.  On est lundi de Pâques et je ne m’attendais pas à recevoir une réponse avant demain mardi.  En moins e 10 minutes, c’est gars la me répondait de fournir une adresse à Panama et qu’il ferait tout en leur pouvoir pour me dépanner rapidement.  Je me suis trouvé un petit hôtel genre Auberge de Jeunesse, j’ai loué et je leur ai fourni une adresse.  J’attends maintenant qu’il m’avise de l’équipement disponible, du moyen de livraison et de la façon qu’ils veulent être payés.  J’ai aussi hâte de voir le temps que cela prendra pour recevoir le tout.  Pour le moment je suis dans une petite auberge jeunesse dans un quartier assez cossu de Panama, je mange des chips et je bois de la bière en mettant à jour mon blog.  La grosse misère noire.  Demain, je vais visiter.
O est le 8 avril, je me suis levé a l’aurore. J’ai emballé  mon équipement puis par la fenêtre je pouvais voir que le trop plein du réservoir d’eau de la résidence coulait par un tuyau et que cela faisait comme une chute d’eau et que si je me mettais dessous, cela pourrait me servir de douche.  C’est ce que j’ai fait.  Je suis monté sur la colline, je me suis déshabillé et j’ai pris une douche.  L’eau était bonne mais elle tombait d’au moins 20 m alors c’était une douche avec beaucoup de pression mais oh, combien rafraichissante.  Je me suis habillé et je suis parti dard-dard.  Je me suis arrêté a plusieurs endroit pour manger et boire.  Plus on s’approche des grands centre et plus il y a de l’activité. Ici je suis gâté, il y a plein de petits villages avec des magasins généraux et des bouis-bouis ou je peux arrêter me rafraichir.  Juste avant d’arriver au pont des Amériques, je me suis arrêté chez un marchand de fruits sur le bord du chemin.  Le type qui m’avait hale du bord de la rue était tellement content que je m’arrête chez lui qu’il m’a donné un melon d’eau, des bananes et rempli d’eau fraiche mes deux bidons et une bouteille de 2 litres que je traine avec moi. Il était midi et j’avais déjà parcouru mes 90 km.   J’avoue que c’est quand même « trippant » de traverser le pont qui relie les deux rives du canal de Panama mais comme c’est souvent le cas sur les ponts, il n’y a pas d’accotement et on s’y engage à nos risques et périls.  Mais cela en vaut la peine.  Après le pont, on entre dans la ville de Panama par les vieux quartiers.  C’est un coin assez achalande mais comme on est le jour de Pâques, la ville est calme et il n’y a presque personne dans les rues, c’est conge.  Je me suis trouvé un petit hôtel ou j’ai pu vérifier mes courriels.  J’espérais vraiment avoir une réponse de mes CS.  J’ai été déçu car il n’y avait aucun signe de vie.  Il y a beaucoup de monde qui se sont inscrits sur CS mais ils ne semblent pas être très actifs.  C’est regrettable.   Après plusieurs essaies dans différents hôtels du centre-ville, je me suis inscrit à la première pour 27$ US.  C’est bien; climatiseur, douche sans pommeau et un bon lit avec accès internet.  Que peu-t-on demander de mieux?  J’ai pris une marche pour me délier les jambes et j’ai remarqué dans un dépanneur qu’il y avait des petites cabines pour faire des appels internationaux.  J’ai appelé à la maison.  Je suis tombé sur le répondeur.  Déception.  J’aurais aimé parle à mon monde.  Je sais qu’ils sont tous à la maison pour marquer la Pâques.  En revenant à l’hôtel, j’ai envoyé un message à ma cadette sur Facebook et en quelques minutes j’ai su ou ils étaient.  Retour au dépanneur et cette fois ci j’ai pu parler avec ma blonde, mes filles et mes amis. Ce qui est rigolo ici c’est que la majorité sinon la totalité des dépanneurs semblent être entre les mains de chinois ou du moins d’asiatique.  C’est comme au Québec. 
 Nous sommes le 7 avril, samedi saint. J’ai fait mes 112 km aujourd’hui sans trop de difficulté.  Il y avait toujours un orage qui pointait à l’horizon mais elle n’a pas frappe.   Je me suis arrêté en banlieue de San Carlos environ 100 km au nord de Ciudad de Panama car l’orage se faisait de plus en plus menaçante.  Il y avait une maison en construction vacante sur le bord du chemin et je me suis dit que ce serait un bon endroit pour me protéger de la pluie.  Je suis entré dans le bâtiment, il y avait un bon toit et des murs de béton.   Le plancher était jonché de débris de bloc de ciment et à l’aide de quelques branches cou à l’extérieur, le ménage était fait en deux temps trois mouvements.  Je me suis installé ou il y avait une dalle de ciment. J’ai monté ma tente, seulement le moustiquaire surtout qu’à l’angle ou je suis il y a une belle  brise qui passe par les ouvertures qui deviendront un jour des fenêtres.  A l’extérieur on dirait que l’orage a passé en coup de vent.  Il est 15h30 et il reste environ deux heures de clarté.  Dois-je reste ou devrais-je repartir pour me rapprocher de Panama.  Je suis tente de rester mais voilà qu’un groupe de quatre adultes et deux enfants s’approchent lentement de mon abri en parlant tout bas.  C’est drôle car ils sont très certainement chez eux et ils approchent comme gêné de me confronter.  « Holà, bonas tarde » dis-je, et la glace est brisée.  Ce qui ne signifie pas que je comprends tout ce qu’ils me disent mais je crois saisir le sens.  Je m’excuse avec profusion, je leur montre mon vélo, que j’arrive du Canada et que je cherchais un abri pour me protéger de la pluie en montrant le ciel tout noir à l’horizon.  Je crois qu’ils ont compris car au même moment, comme pour appuyer mes propos, mes anges ont fait gronder le ciel qui s’est fait plus menaçant.  Je leur dit aussi que je devrais être parti à l’aurore autour de 5h ou 6h, dès que le soleil se lève.   Ils se sont consultés, puis ils m’ont dit que c’était OK, que je pouvais rester cette nuit.  Cela me donne quelques heures de clarté pour mettre à jour mon blog.
Hier, vendredi le 6 avril, j’ai fait un 140km.  Il faisait vraiment chaud et le terrain était vallonné.  Une journée plate, illuminée seulement par l’apparition, alors que je mettais arrêté au McDonald de Santiago pour la connexion internet, d’une jeune famille de canadiens à vélo.  Il y avait le papa, la maman, un petit gars et une petite fille.  Ils sont de Hamilton en Ontario et ils sont partis depuis presque un an avec un minimum de bagages et deux vélos.  Ils sont super sympathiques et j’aurais aimé parler plus avec eux mais il y avait toujours quelqu’un pour venir nous interrompre.  C’est fou comme il y a des étrangers au Panama et ils semblent se regrouper au MacDonald.
J’ai été tente de rester à Santiago.  J’avais presque mon 100km, la journée était encore jeune, la ville  avait plein d’hôtels, de restaurants etc.  Mais, j’avais planifié me rendre le plus loin possible et je pouvais sans problème me rendre au moins à Divida alors je suis reparti.  Je me suis tapé un autre 45 km.  La ville de Divida est très désappointante.  C’est une croise de chemin avec une station-service, aucun petit resto style binerie, quelques commerces d’appoint et des arrêts d’autobus et quelques maisons.  Juste à la sortie de la ville il y a un hôtel.  Je me suis arrêté,  l’hôtel semble vraiment bien de l’extérieur.  J’entre dans le bureau, il n’y a personne,  j’ai beau crier « holà senior »  rien, aucune âme qui vive.  Il y a une affiche qui mentionne d’aller au restaurant juxtapose aux chambres de l’hôtel.  Je m’y rends sans plus de succès.  Tout est grand ouvert et il n’y a personne.  C’est bizarre car ici tout est normalement barre à double tour même quand il y a quelqu’un pour surveiller.  Je fini par trouver quelqu’un a la station-service qui me dit que l’hôtel est fermé.  Pa s de service.  Il me dit aussi que le prochain hôtel est à 40 km plus loin.  Ça me fait une belle jambe,  il commence déjà à faire noir.  Je demande avec grand effort et de nombreux signes, si je peux monter ma tente sur le patio en belles céramiques qui fait le tour de l’hôtel.   Le type trouve tout cela très drôle et me fait signe de le suivre.  Il cogne a quelques chambres, puis finalement quelqu’un réponds.  Il est évident que le type dormait.  Il est responsable de l’hôtel.  IIl me demande 45$ pour la nuit.  Il y a douche, climatiseur et internet.  L’hôtel semble opérationnel.  J’essaie de faire descendre le  prix à 25$ puis 30$.  Le type accepte de descendre à 40$ mais il est évident qu’il ait tout à fait conscient de  posséder le seul hôtel à la ronde et que je suis coincé.  Pendant un moment j’ai pensé aller voir les policiers au coin de la rue pour voir si je ne pourrais pas camper sur leur terrain mais tout mon équipement est détrempé de la veille et j’ai l’impression qu’il va pleuvoir encore ce soir, alors à contrecœur, j’accepte de payer 40$.  Je suis surpris de la qualité de la chambre qui est impeccable avec un super bon lit, une télé à écran plat, une connexion internet qui fonctionne parfaitement et une douche avec des tuiles.  C’est plutôt class.
Le jeudi 5 avril, je suis parti de la chambre d’hôtel que j’avais prise à Conception et j’ai roulé 140 km.  Il n’y a presque rien sur cette route, quelques maisons parsemées ici et là, des abris d’autobus lorsqu’il y a un carrefour, quelques petits dépanneurs ou on trouve boissons gazeuses, biscuits et les choses de premières nécessités.  Il n’y a pas de restaurant, pas de vendeurs de fruits, pas de village a proprement parlé.  J’étais parti sans manger.  A 10h je me suis résigné à acheter des biscuits d’avoine Quaker et une orangeade.  Puis au sommet d’une petite colline, un restaurant ou un camionneur s’est arrêté manger.  Cela est bon signe.  De doute façon, j’ai tellement faim que je me serais arrêté même s’il n’y avait eu personne.  La dame m’offre une soupe au poisson ou un gigot de quelque chose qui semble  trop cuit et dur comme de la roche à voir mastiquer mon conducteur de camion.  J’opte pour la soupe, qui est  un bouillon de poisson ou flotte quelques oignons et quelques légumes genre carottes et autres choses que je ne saurais nommer et un poisson en entier avec tète et queue.  C’est un délice, sauf qu’il faut faire super attention aux arrêtes.  Un peu raide le matin pour déjeuner mais il est passé 10h alors c’est OK.  C’est le seul repas que je mangerai aujourd’hui.  Il n’y a presque rien sur la route, tout semble être en fonction des « resorts » qui sont au bout de de chemin de terre qui vont systématiquement vers la mer.  Je ne m’y engage pas.  Les hôtels sont toujours trop cher et l’atmosphère pourrie par des vacanciers capricieux.  Alors de village en village s’il n’y a pas d’hôtel, j’opte pour continuer mon chemin en espérant qu’il y aura quelque chose dans le prochain village.  Cette fois-ci erreur, le temps se couvre de plus en plus et je commence à recevoir de gouttes de pluie et je suis toujours au milieu de nulle part.  Je sens que je vais me faire prendre par la pluie.  Je décide de m’arrêter dans une minuscule petite clairière qui donne sur le chemin principale.  La grille n’est pas verrouillée et je m’engage plus en avant dans le champ.  Je m’installe derrière une petite butte qui me cache de la route je monte ma tente, entre mes sacoches et la pluie commence à tomber.  Je n’aurai pas le temps de mettre mon vélo à l’abri.  Il restera debout retenu par une branche juste à cote de la tente.  La pluie est particulièrement violente et le terrain est vite détrempé.  De l’intérieur, j’entends la pluie qui frappe le volant qui recouvre la tente.  Je me déshabille, mange les quelques arachides et les raisins secs qui me reste accompagné d’un Saint-Laurent frappé qui aurait pu être servi un peu plus frais.  Je me couche.  Il commence juste à faire noir alors il doit être environ 19h.  Au petit matin quand je me suis réveillé, j’étais inondé, mon matelas pneumatique flotte presque dans la tente et mes sacoches sont environ dans un pouce d’eau.  Je n’avais rien laissé sur le plancher alors mes choses quoique moite ne sont pas détrempées.  Vive l’expérience acquise d’avoir été fantassin.  Je m’habille, prends quelque photos de la tente pour la postérité et me voilà reparti pour une autre journée.  J’ai vraiment été chanceux car si je m’étais arrêté quelques minutes plus tard, j’aurais été détrempé, et j’aurais quand même du me coucher sous la tente car le lendemain, il n’y avait aucun hôtel sur cette route pour des dizaines de kilomètres.
J’étais à Parrita le 2 avril,  Il me restait près de 200km à faire pour traverser la frontière du Panama.  Le 3 avril j’ai couché a Palmar Norte . Tout le long de cet itinéraire, on suit le pacifique et le paysage est magnifique.  S’il y a eu un paradis sur cette terre, il devait être sur la cote de l’Amérique centrale,  avec ses deux océans à distance humaine, ses arbres fruitiers, ses montagnes et ses fleuves mai surtout  l’abondance  avec laquelle  la nature vous offre e qu’elle a de mieux.  Il est facile de se voir sur une plage se contentant de ce que Dieu nous offre sur un plateau en or.  N’est-ce-pas Aznavour qui chante : « il me semble que la misère serait moins pénible au soleil ».

9 commentaires:

  1. Selon ton blog, j'aurais manqué ton appel! Dommage!! j,aurais bien aimer te parler moi aussi, mais ADel m'attendais pour retourner a montreal! J'ai bien hate a ton retour papounet et je crois que maman chérie s'ennuit un peu! j'essais de la voir la plus souvent possible mais avec la fin de session qui arrive a grand j'hiberne dans mes livres de plus en plus!!! deux semaines et ses finis pour une semaine et je recommence pour la session d'été!!!! quand on veut... on veut!!! hihi! continue petit papa! ton voyage est magnifique!!!

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  2. Hola amigo, toujours aussi intéressant. En lisant ta description de la côte de l'Amérique, je crois que je viens de décider d'ajouter ce petit coin de paradis sur mon ''Bucket List''. Mais certainement qu'on peut manger du poisson pour déjeuner; il faudra aller pêcher le doré ensemble et je t'en ferai frire avec des oeufs pour le ptit dej, tu vas adorer..Quand on paye le gros prix on a du confort, $40.00 c'est quand même pas si pire surtout qu'on évite de faire un autre 40 Km après en avoir fait 145...Il campe dans des maisons inachevées avec douche fournie, tes anges encore...Quand même chanceux dans ta malchance sous l'orage...Quand tu mentionnes qu'il y a beaucoup de poids sur ta roue arrière c'est sûrement ton kit car à regarder tes photos tu en as pas mal perdu...je ne t'ai jamais vu aussi petit... On va te souhaiter que ta roue arrive DQP pour que tu puisses continuer et merci encore de nous faire ''tripper'' VAMOS JUAN VAMOS Padaleo, Pedaleo
    PS (J'ai oublié de mentionner que tu avais fait une petite erreur dans tes dates ci-dessus, on devrait lire 2 au 9 avril, je sais que tu veux revnir APC mais le 19 est dans seulement 9 jours...ciao

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    1. Je ne sais plus pour la roue. On parle de 300$ pour l'envoi a Colon Panama. Puis il y aura le cout des douanes etc. La roue faut 100$ et les pneux et les chamres aair pas plus de 150$. Ca fait une reparation de 600$ au moins. C'est vraiment un peu cher. Je suis mal barre. Pour ce qui est de l'erreur,c'est corrigee.

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  3. Allo Jean, c'est toujours un plaisir de te lire: y'a qq chose de vraiment spécial - c'est comme si on était! Pour la roue... il faut ce qu'il faut... mais c'est chiant je l'avoue! ET puis ce ne sera plus bien long une fois que tu arriveras en Colombie. On a tous hâte de te revoir!

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    1. Les jous se suivent et ne se ressemblent pas. Je viens de trouver un moyeu dans un magasin de velo en ville. Ca devrait fitter et les gars vont remonter ma roue demain matin. Je devrais avoir un velo tout neuf a partir de midi. Je vais visiter un peu la vill et je repars apres demain pour la cote Atlantique ou je vais proobablement prendre un bateau pour Cartagena sur la cote de la Colombie. Il me reste presque 3000 km a faire dont la majorite en montagne. Ca va etre du gateau. Je commence aussi a avoir hate de vous revoir toute la gang. Encore merci pour tout ce que vous faite pour nou pendant mon absence. Merci

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    2. ah papa.... quand tu va revenir.... its what i call a CELBRATION!!!!!

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  4. Salut Jean, un autre récit fascinant. Lorsque je regarde la carte, il me semble que tu avances vite avec ta moitié de vélo.... Tes anges te suivent encore. À voir tout ce pays, je me demande comment tu occupes tes pensées pendant que le bas de ton corps continue de de propulser vers ta destination. J'ai l'impression que tu si ce n'était pas d'avoir prévu arrêter à Lima, tu continuerais jusqu'où il y a des pingouins... mais là, on devrait te renvoyer tes muckluks.... Continue Jean, tes exploits sont extraordinaires.

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  5. Je suis bien heureux que tu ais pu trouver une roue plutôt que de te la faire livrer du Canada ($$$). Ton réveil sous la tente avec ton ''plancher flottant'' m'a ramenné quelques années en arrière et quelques expériences humides lolll

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