mardi 28 février 2012

El Barretal - Camping - Esteros 27-28 fevrier

Ce petit motel a El Barretal était très bien,  Une fois installe dans la chambre, j’ai sorti une chaise et un oreiller pour mes fesses et je me suis connecte sur Wifi. Dehors il fait un temps des Dieu.  Pour une fois, je profite de la brise plutôt que de me battre avec.  Quand je décide de rentrer dans la chambre, une surprise m’attendait; mon pneu arrière était complètement dégonflé.  Cela me prend un temps fou pour le réparer car c’est une petite fuite indétectable même dans l’eau.  Je décide donc de mettre un vieux tube qui a été réparé plusieurs fois déjà.  Le tout semble tenir parfaitement mais il est trop tard pour prendre le vélo pour aller souper, je décide de marcher.  La nuit tombe avec une rapidité déconcertante ici.  Il fait vraiment noir.  J’arrête au bureau du motel pour savoir s’il y a un restaurant près.  C’est maintenant le portier de nuit qui est dans le bureau et qui ne parle qu’espagnol.  On finit par se comprendre après beaucoup de mimiques et de fou rire.  Cependant je comprends qu’il n’y a rien d’ouvert une fois la nuit tombée et que je devrai marcher un km avant de trouver quelque chose.  Je pars du bureau en me demandant si j’ai vraiment si faim que cela.  Une fois dehors mon nouvel ami me rappelle pour m’offrir de partager ses sandwichs.  Je lui offre la boisson gazeuse et nous nous offrons un petit repas amical.  Le monsieur avait cinq gros sandwichs enveloppés dans un papier d’alu.  J’en ai mangé une seule ne voulant pas lui enlever son lunch.  Le sandwich était délicieux.  Je suis allé me coucher.  Le lendemain matin, Le pneu est encore à plat.  Cela ne va pas seulement me retarder de beaucoup mais je n’ai plus de tube sur lesquelles je peux compter a cent pour cent.  Ils ont tous été réparés et n’ont pas été testes.  Je pars quand même à une heure raisonnable.  Je sais que je n’atteindrai pas ma destination de Tampico.
Un peu avant Gonzales, Il y avait quand meme ce ranch

Il n’y a rien entre El Barretal et Tampico sauf Victoria trop près et Gonzales, trop loin.











Je suis à Esteros.  J’ai encore fait la moumoune (clin d’œil à mon ami Mathieu) et je me suis arrêté avant la destination finale que je voulais être Tampico.  Je crois qu’avec un bon coup de cœur j’aurais pu y arriver. 
Quoique l'air fort belle, cette route est asphaltee
 puis recouverte de petits cailloux ce qui fait qu'elle
est raboteuse, lente et dificile pour les bras
C’est la route la plus plate que j’ai fait à date.  Deux jours sur une route sans villages.  L'asphate peut etre estra puis horrible, quelques fois il y a un bel accotement (comme sur la photo) mais les mexicains l'utilisent systématiquement pour laisser passer les véhicules plus rapide. La plupart du temps, il n’y a pas d’accotement du tout et je dois rouler sur la ligne blanche.  Mon pneu m’a donné du fil à retordre toute la journée d’hier et d’aujourd’hui, J’ai changé de tube au moins trois fois.  Je crois avoir trouvé le bobo aujourd'hui, juste avant de m'arreter.  Un petit bout de verre pris entre les rainures et qui traversais le pneu seulement si je passais sur un caillou ou si je sautais une bosse mais qui ne perçait pas le tube mais ne faisait que les grafigner.  En tout cas il m’a donné mal à la tête.  Hier soir, j’ai dormi a la croisée d’un chemin quelques kilomètres passes Estacion Calles.  Il était presque 18h.  Le temps de monte la tente, il faisait presque noir.  Je me suis couche et j’ai dormi a quelques mètres de la route.  Vive les bouchons.  Ce matin réveil, pneu plat et déjeuner avec des petits biscuits aux gruaux et un bidon d’eau.  Départ après avoir réparer la crevaison et une autre journée à rouler contre le vent.  Quand je suis arrivé à Esteros, que j’ai vu ce petit motel sur la route, qu’il me laissait la chambre a 250$ et que la connexion internet fonctionnait, je me suis laisse tenter.  Il me reste 50 km pour Tampico.  Je vais probablement m’y arrêter. J’ai besoin de trouver un marchand de vélo, acheté de nouveaux tubes et changer ma cassette arrière qui commence à sauter  chaque fois que je mets de la pression sur les pédales.

Frederique, ma niece de Lima m'a mis en contact avec un ami qui vit pres de la ville de Mexico.  J'ai vraiment hate de faire sa connaissance. Car depuis mon arrivee au Meique, je n'ai rencontre, ni parle a personne encore.