mardi 28 février 2012

El Barretal - Camping - Esteros 27-28 fevrier

Ce petit motel a El Barretal était très bien,  Une fois installe dans la chambre, j’ai sorti une chaise et un oreiller pour mes fesses et je me suis connecte sur Wifi. Dehors il fait un temps des Dieu.  Pour une fois, je profite de la brise plutôt que de me battre avec.  Quand je décide de rentrer dans la chambre, une surprise m’attendait; mon pneu arrière était complètement dégonflé.  Cela me prend un temps fou pour le réparer car c’est une petite fuite indétectable même dans l’eau.  Je décide donc de mettre un vieux tube qui a été réparé plusieurs fois déjà.  Le tout semble tenir parfaitement mais il est trop tard pour prendre le vélo pour aller souper, je décide de marcher.  La nuit tombe avec une rapidité déconcertante ici.  Il fait vraiment noir.  J’arrête au bureau du motel pour savoir s’il y a un restaurant près.  C’est maintenant le portier de nuit qui est dans le bureau et qui ne parle qu’espagnol.  On finit par se comprendre après beaucoup de mimiques et de fou rire.  Cependant je comprends qu’il n’y a rien d’ouvert une fois la nuit tombée et que je devrai marcher un km avant de trouver quelque chose.  Je pars du bureau en me demandant si j’ai vraiment si faim que cela.  Une fois dehors mon nouvel ami me rappelle pour m’offrir de partager ses sandwichs.  Je lui offre la boisson gazeuse et nous nous offrons un petit repas amical.  Le monsieur avait cinq gros sandwichs enveloppés dans un papier d’alu.  J’en ai mangé une seule ne voulant pas lui enlever son lunch.  Le sandwich était délicieux.  Je suis allé me coucher.  Le lendemain matin, Le pneu est encore à plat.  Cela ne va pas seulement me retarder de beaucoup mais je n’ai plus de tube sur lesquelles je peux compter a cent pour cent.  Ils ont tous été réparés et n’ont pas été testes.  Je pars quand même à une heure raisonnable.  Je sais que je n’atteindrai pas ma destination de Tampico.
Un peu avant Gonzales, Il y avait quand meme ce ranch

Il n’y a rien entre El Barretal et Tampico sauf Victoria trop près et Gonzales, trop loin.











Je suis à Esteros.  J’ai encore fait la moumoune (clin d’œil à mon ami Mathieu) et je me suis arrêté avant la destination finale que je voulais être Tampico.  Je crois qu’avec un bon coup de cœur j’aurais pu y arriver. 
Quoique l'air fort belle, cette route est asphaltee
 puis recouverte de petits cailloux ce qui fait qu'elle
est raboteuse, lente et dificile pour les bras
C’est la route la plus plate que j’ai fait à date.  Deux jours sur une route sans villages.  L'asphate peut etre estra puis horrible, quelques fois il y a un bel accotement (comme sur la photo) mais les mexicains l'utilisent systématiquement pour laisser passer les véhicules plus rapide. La plupart du temps, il n’y a pas d’accotement du tout et je dois rouler sur la ligne blanche.  Mon pneu m’a donné du fil à retordre toute la journée d’hier et d’aujourd’hui, J’ai changé de tube au moins trois fois.  Je crois avoir trouvé le bobo aujourd'hui, juste avant de m'arreter.  Un petit bout de verre pris entre les rainures et qui traversais le pneu seulement si je passais sur un caillou ou si je sautais une bosse mais qui ne perçait pas le tube mais ne faisait que les grafigner.  En tout cas il m’a donné mal à la tête.  Hier soir, j’ai dormi a la croisée d’un chemin quelques kilomètres passes Estacion Calles.  Il était presque 18h.  Le temps de monte la tente, il faisait presque noir.  Je me suis couche et j’ai dormi a quelques mètres de la route.  Vive les bouchons.  Ce matin réveil, pneu plat et déjeuner avec des petits biscuits aux gruaux et un bidon d’eau.  Départ après avoir réparer la crevaison et une autre journée à rouler contre le vent.  Quand je suis arrivé à Esteros, que j’ai vu ce petit motel sur la route, qu’il me laissait la chambre a 250$ et que la connexion internet fonctionnait, je me suis laisse tenter.  Il me reste 50 km pour Tampico.  Je vais probablement m’y arrêter. J’ai besoin de trouver un marchand de vélo, acheté de nouveaux tubes et changer ma cassette arrière qui commence à sauter  chaque fois que je mets de la pression sur les pédales.

Frederique, ma niece de Lima m'a mis en contact avec un ami qui vit pres de la ville de Mexico.  J'ai vraiment hate de faire sa connaissance. Car depuis mon arrivee au Meique, je n'ai rencontre, ni parle a personne encore.





dimanche 26 février 2012

Monterrey-Linares - El Barretal 25 -26 février

Je suis parti un peu plus tard que ce que j’avais planifie  mais quand même a une heure raisonnable 9h.  Je suis arrêté a la sortie de l’hôtel pour prendre quelques cliches.  Mon chum Sylvain m’avait dit que c’était une belle ville  et c’est vrai.  Le vieux quartier de la ville avec sa grande place, sa cathédrale et avec en arrière-plan les montagnes est vraiment très jolie.
Le centre ville de Mnterrey, avec les montagnes en arriere-plan

La Plaza au centre-ville de Monterrey



La journée a vraiment été longue.  Une journée de farniente me rend un peu mollo.  J’ai quand même fait mes 128 km en 8h.  Le paysage est plutôt monotone et la route ne permet aucune distraction, il n’y a pas d’accotement  et quand il y en a il faut quand même rester vigilant car il y a toujours plein d’obstacles : genre comme des coulés de ciment ou des crevasses trous etc. en plus des détritus.  Par contre les conducteurs sont très amiable et si c’est possible passe loin de vous, le problème c’est que ce n’est pas toujours possible et les véhicules ne ralentiront pas pour autant et vont passer quand même.  Faire du vélo au Mexique ce n’est pas pour les cœurs faibles. Je suis arrêté a plusieurs reprises aujourd’hui histoire de me redonner une forme à mes fesses qui souffrent un peu de tout ce temps en selle.  Sur l’heure du diner j’ai trouvé sur le chemin une rôtisserie qui semblait faire de délicieux poulets cuit dans un four à bois.  Ce n’était pas un resto mais vraiment une rôtisserie ou les gens viennent acheter leurs poulets pour aller le manger chez eux.  Qu’à cela ne tienne.  Je me suis approche et je leur ai fait comprendre que je voulais manger un demi-poulet.  Ils m’ont fait de la place à leur table dans un coin, j’ai eu mon demi poulet, une sauce sucre et piquante et des tortillas a volonté avec un coca-cola.  Tout cela pour 5$US.  Je suis reparti le ventre plein et le cœur heureux cela faisait changement des sempiternelles Tacos. Je suis arrivé a Linares autour de 17h.  Une charmante petite ville.  Je me suis dirigé vers le centre-ville pour trouver un hôtel pas cher.  Le premier hôtel, après discussion me faisait la chambre pour 400$ mais je leur offrais 300$.  Je suis parti.  J’ai trouvé un autre hôtel un peu plus loin qui me faisait la chambre pour 290$ et je l’ai eu pour 250$.  Une super de belle petite chambre propre avec un bon lit en plein centre-ville et vraiment pas cher.  Ils me promettent une connexion Wifi.  Je devrais toujours vérifier avant de payer la chambre car encore une fois la connexion existe mais elle  ne fonctionne pas.  Il est maintenant trop tard et j’abdique devant l’adversité.  Je reste. 
Le garçon d’hôtel m’offre de monter mon vélo a la chambre et avant que je puisse répondre il la déjà empoigné avec sacoches et tout le barda pour le grimper dans un petit escalier a l’étage.  Je me dis qu’il doit avoir regretté de me l’avoir offert.  Je suis contre l’idée de donner un pourboire pour un service non sollicite alors je lui offre d’aller prendre une bière dans un bistro ce qu’il accepte volontiers.  Le bistro est a quelques pas de l’hôtel et je me fais fort d’amener ma caméra.  Pas terrible comme endroit mais la bière est bonne et nous faisons l’ambiance.  Je me lis très rapidement à l’aide de mon nouvel ami avec les propriétaires de la place et les clients.  Nous prendrons trois bières ce qui me coutera environ 5$US en tout et partout.  Je reviens à l’hôtel pour brancher mes bidules électroniques et je repars en ville pour passer à la banque et pour prendre quelques photos de Linares, prendre une bouchée et retourner à l’hôtel me coucher.

Centre-ville de Linares

La plaza de Linarez avec la magnifique cathedrale qui carrillonne a toutes les heures













El Barretal

Je me suis réveillé vers les 6h du matin.  J’ai été obligé de me mettre des bouchons pour dormir car il y avait trois chiens dans la cour arrière qui jappaient à qui mieux mieux et une magnifique église  d’époque qui sonne aux quart d’heures et qui carillonne une magnifique mélodie a toutes les heures. 

La cathedrale sur la Plaza de Linares

L’église ne doit pas être à plus de 100 m de ma fenêtre.  J’ai l’impression de dormir dans le clocher.  Vive les bouchons car grâce a eux, j’ai dormi comme un loir.


  Je suis sorti de ma chambre à 8h.  J’avais vraiment faim et je me suis cherché un petit boui-boui pour manger.  J’ai rien trouve d’ouvert et je me suis vite retrouve sur la route principale qui mène a Victoria.  Ma destination d’aujourd’hui (150km).  Il fait beau et chaud.  La journée s’annonce superbe.   Pas très loin après être sorti de la ville, une dame me hèle du bord de la rue pour que j’arrête manger dans son boui-boui.  Je fais un demi-tour et je m’arrête.  En débarquant de mon vélo je regrette un peu ma témérité.  Quoique je n’ai eu aucune mauvaise expérience jusqu’à maintenant, tous les avertissements reçus sont présent dans ma tête et je suis vraiment devant la petite misère a sa pire expression.  Un petit comptoir avec une vieille dame qui n’a rien à offrir.  Trois lascars a l’air patibulaire qui sortent un a un d’un espèce de cabanon de tôle ou ils ont dû passer la nuit et qui me regarde des pieds à la tête.  J’ai vraiment l’impression que je ne « fit pas » dans le portrait.  Je fais de beaux sourires, j’accepte le café instant que la dame me tend avec un beau sourire édenté à l’exception d’une incisive qui devrait tomber sous peu.  J’accepte aussi des morceaux de galettes de mais qu’elle m’offre avec autant de gentillesse.  Puis mon café fini, elle me demande 10$ ce qui fait moins de 0.7$ US, que je lui donne volontiers et je pars sans demander mon reste.  Tout c’est très bien déroulé, les gens ont été super correct, mais je n’étais vraiment pas à l’aise.  Quelques minutes plus tard j’aperçois un vrai resto et je m’arrête.  En entrant je sens que je vais être en sécurité mais que cela va me couter la peau des fesses.  Finalement je prendrai un super de petit déjeuner avec  des œufs brouilles, un café, de la salsa et des tortillas bien chaudes pour l’équivalent de 8$ US.  C’est très cher pour le coin mais c’était bon.

Il est maintenant 9h et je n’ai pas fait beaucoup de chemin.  La route est vallonne, sans grand intérêt par contre  il y a un bel accotement et pas beaucoup de circulation.  Vers les 10h le vent se lève et il est franc sud.  La progression devient de plus en plus difficile.  Je n’arrive pas à faire beaucoup plus que 14-15 km/h.  C’est comme monte une petite cote sans jamais de répit.  La journée devient difficile.  Je n’arrêterai plus beaucoup sauf pour prendre de mini pauses et pour réparer une crevaison dans mon pneu arrière.
Voici le motel ou je couche ce soir a El Barretal.

A 16h30, j’entre dans la petite ville de El Barretal et je vois un mignon petit motel et je décide de m’arrêter s’il me laisse la chambre pour 300$ et si je peux me connecter à internet.  Comme toutes les conditions sont remplies, je me permet d’arrêter a quelques 40km de ma destination.  Avec le vent, je n’aurais jamais réussi à entrer à Victoria avant 7h-7h30.



vendredi 24 février 2012

LOUISIANA (Lafayette - Lake Charles) - TEXAS - MEXICO (China & Monterrey)

Lafayette 13 février


Je suis a Lafayette et j'attends car mes CS m'ont dit qu'ils ne seront pas a la maison avant 18h - 18h30. alors j'attends.  Je me suis rendu a leur demeure vers 18h.  Une super belle résidence dans un quartier bourgeois de la ville.  Ce sont les propriétaires d'un magasin de sport de Lafayette.  Ils reviennent de faire une série d'exposition dans le pays pour acheter ce qu'ils veulent offrir dans leur magasin la saison prochaine.  C'est un couple super sympathique qui ont beaucoup voyage et qui font beaucoup de plein air.  Ils sont quand même un peu performant et je me rends compte oh combien nous sommes stresses au retour du travail, On se dépêche et eu quelques minutes nous avons préparé le repas, vérifié si tout était parfait pour me recevoir, on a fait un lavage et j'ai eu le temps de prendre une douche et de boire une bière.  On a mange un super spaghetti avec une sauce aux crevettes.  Un délice.  J'en ai d'ailleurs mang deux immenses portions.  J'avais une belle chambre avec salle de bain attenante pour moi tout seul.  Le traitement royal.  Une fois le repas termin nous sommes passe au salon boudoir et nous avons parle de mon aventure de leurs expéditions, on a même touch a la politique mais tout le monde était u peu fatigu et nous sommes allés nous coucher tôt.  Le lendemain mais deux CS se sont levés aux petites heures pour aller faire du cross-training.  Je me suis réveillé en même temps qu'eux, pris un verre de jus et j'ai préparé mes sacs, quand ils sont parti pour le gym, j'ai pris une douche et je suis parti aussi.



Lake Charles 14 fevrier


La petite famille

Une belle journee, qui s'annonce, le terrain est plat,  le vent n'est pas vraiment avec moi mais il n'est pas trop derangeant.  La journee s'annonce tres belle.  Je voulais partir de tres bonne heure mais je partirai vraiment de Lafayette vers les 7h30. J'arrive a Lake Charles vers les 15h30 et je me rends directement chez mon CS.  Un Cajun qui comprends encore un peu le francais, qui baragouine quelques mots ici mais donc la langue habituelle est l'anglais.  La maison est situee dans un beau quartier mais il est evident que mes CS ne sont pas riches.  Des mon arrivee je suis recu a bras ouvert.  C'est une tres belle petite et jeune famille.  Il m'invite a aller au marche avec eux.  Un petit marche de quartier ou Joshua semble connaitre tout le monde, tous les voisins que nous rencontrons ainsi que tous les marchands des kiosques que nous visitons.  Je me sens un peu oblige d'acheter une quiche pour mes nouveaux hotes:  premierement parce que la dame qui les vends est super sympathique et parce que je veux faire plaisir a mes hotes.  Ils acceptent d'ailleurs ma quiche avec empressement.  On revient a la maison et je comprends que je peux decider de m'installer a peu pres n'importe ou dans la maison.  Je choisi de coucher dans le solarium ou si vous preferez sur la galerie qui est couverte et entouree par des fenetres.  Il fera frais et je pourrai aller me coucher quand je le voudrai.  J'appelle a la maison pour souhaiter un bon Saint-Valentins a ma blonde qui est seule a la maison.  Puis on m'invite a passer a la maison d'a cote ou demeure un autre CS qui recoit un Australien qui traverse aussi les Etats-Unis a velo mais de l'ouest vers l'est et pas dans son entierete.  Nous sommes invites a souper en gang.  Super sympathique et super bon.  On parle beaucoup de velo et de voyage. Apres le souper c'est la vaisselle et tous les marmots sont envoyes au lit.  Ma CS disparait chez elle pour aller coucher les enfants et mon CS la suit en deca de quelques minutes.  Je ferai de meme quelques minutes plus tard.  A mon arrivee a la maison, j'apercois mes CS avec quelques amis qui sont assis en rond par terre dans le salon et qui tiennent une petite ceremonie qui s'apparenterait a de la mediation avec substances.  On m'offre avec beaucoup de generosite de partager et je m'empresse d'expliquer que les substances et le velo ne font pas bon menage et que si je veux continuer mon periple je dois m'abstenir.  Tout le monde semble comprendre et acquiescer.  Je demeure quand meme avec eux et dans le courant de la soiree on commence a m'expliquer qu'il y a un pont impossible a traverser a velo mais qu'une fois de l'autre cote, c'est l'autoroute et que meme si je n'ai pas le droit d'y aller personne ne devrait m'embeter.  L'un des participants a la petite ceremonie m'offre de venir me reconduire en camion de l'autre cote du pont demain matin a 8h.  J'accepte.  Je passe une super de bonne nuit sur mon petit matelas sur la galerie couverte entre les jouets et les milles et une choses qui encombrent la place.  Au petit matin, je suis leve, mon velo est pret et j'attends mes nouveaux amis.  Ils se presenteront autour de 8h30 et nous partons vers l'autoroute.  Il me deposeront dans la premiere station service de l'autre cote du pont.  Je suis sur la route 90 et le pont aurait vraiment ete un tue-monde tant pour un velo que pour un pieton.  Je leur offre un cafe et je pars vers Port Arthur
Mon CS au marche du village

















Port Arthur 15 fevrier

De l' autoroute tout le long un trajet facile mais un peu ennuyant.  Finalement je traverse au Texas sur la I-10 ce qui me raccourcit le trajet de pres de 30 km.  J'ai quand meme eu a traverser quelques ponts rock & roll.  Les routes ici ne sont pas faites pour les velos ou les pietons.  Ici l'auto voir les pick-up sont roi et maitre.  J'arrete a la frontiere du Texas dans un kiosque d'information pour me doter d'une carte du Texas.  ´J'arrive a Port Arthur autour de 15h et je prends contact avec mon CS, trouve le meilleur chemin pour me rendre chez lui sur google map et part en pleine noirceur pour sa demeure.  Moi qui croyait etre pres de chez lui j'aurai a pedaler pendant pres de 1h30 pour finalement arriver chez lui.  Il fait noir, il demeure dans un condo, dans un espece de compound protege par des clotures et des gardiens.  Plutot difficile a trouver car il n'y a pas d'adresse et personne a léxterieur a qui demande une direction.  Au moins, ce soir mon velo sera parfaitement protege.  Finalement je m'arrete pres d'une cloture ou j'ai remarque qu'une voiture s'apprete a passer.  Il y a un type de l'autre cote de la cloture en salopette bleu qui me fait des grands signes.  Je suis plus interesse par la conductrice du vehicule qui traverse la cloture sans me regarder car je voulais lui demander des directions.  Finalement, j'entends mon nom.  Le type en salopette est mon CS qui vient tout juste d'arriver du travail.  C'est lui qui a ouvert la cloture et avec un grand sourire il m'acceuille a bras ouvert.  C'est un ingenieur qui vient tout juste d'arriver au Texas pour travailler pour Shell Petroleum.  Avec une equipe ils sont en train de planifier l'installation d'une nouvelle raffinerie qui devrait etre la plus grosse des Etats-Unis.  Il est originaire de l'inde et veut parfaire sont anglais.  Je m'installe dans son appartement.  Ce soir je couche dans le salon.  Ce type est vraiment acceuillant, il n'a pas encore defait ses boites, il vient vraiment juste d'arriver au pays de l'oncle Sam.  Nous allons manger dans un resto Texan pres de chez lui.  Un gros steak avec des frites et quelques bieres.  Super delicieux.  De retour a la maison, c'est dodo car demain on retourne au travail.





Gavelstone 16 fevrier

Les maisons sont toutes montees sur pilotis
Le velo sur le traversier arrivee a Galveston


Je suis parti vers les 8h de Port Arthur.  Je ne me souviens plus de la temperature.  J'ai un CS qui m'attends a Gavelstone.  La route est super.  Je longe pour la premiere fois le Golfe du Mexique.  C'est pas tres chaud mais pour un canadien c'est vraiment acceptable comme temperature exterieur.  Et en fin de journee juste avant d'arriver a Gavelston, je prends un traversier.  C'est vraiment magique.  Toutes les maison sont montes sur pilotis.  C'est vraiment bizarre de voir ces maisons qui semblent perches sur des echasses mais tellement comprehensible etant donne le vent, la mer et surtout le danger toujours present d'ouragans dans le Golfe.  De l'autre cote de la traverse,  une belle petite ville qui me fait penser a Tofino en Colombie-Britannique (on devrait peut-etre dire canadienne y me semble).  Je m'installe dans mon QG (le McDonald) du coin et j'envoie des dizaines de demande CS pour les prochaines villes.  Finalement je finis par rejoindre mon CS qui m'indique sa maison mais qui m'avertie qu'il ne sera pas la avant 20h peut-etre meme un peu plus tard.  Il fait parti du comite organisateur pour le Mardi Gras de Galveston qui aura lieu le lendemain.  Je me rends chez lui et je suis recu par son roomate qui m'attends.  Il restera au plus 10 min avant de partir lui aussi pour preparer le Mardi Gras.  Entre la Louisiane et le Texas, il semble qu'on fete le Mardi Gras a tous les jours pendant presqu'un mois.  Apres le depart du roomate, une fille en wetsuit fait son apparition dans la maison.  Elle me dit qu'elle n'habite pas la mais qu'elle est l'amie d'un autre co-locataire et qu'elle est frigorifiee.  Quelques minutes plus tard, je suis envahie par toute une famille, deux jeunes de 14 15 ans, une mere, un chum et la fille qui est dans la douche.  Tout le monde semble me connaitre et me salut a leur arrive.  Puis tel un coup de vent qui aura dure a peu pres une heure, tout le monde disparait pour aller souper en ville.  On m'a invite mais je prefere attendre mon CS.  Je ne suis pas sur si c'est la bonne decision mais c'est plus polie.  Dans la maison il doit y avoir au moins 10 planches de surf, deux aquariums avec des poissons locaux et une immense tele a ecrain plat avec plusieurs console de jeux.  Je suis dans le monde des surfeurs et des super cools.  Tu fais ce que tu veux et tout le monde s'en fou un peu.  Mon CS arrivera vers les 21h dans un petit camion rouge.  Il a traverse les Etats-Unies a velo pour une oeuvre caritative contre le cancer qu'il a lui-meme fonde depuis que son pere a ete atteont du cancer.  C'est un type plutot costaud et tout la bonte du monde se lit dans son visage.  Il m'invite a aller souper dans un petit resto sympa du coin.  Nous avons beaucoup parle de velo et de bateaux.  Apres le repas on ira dans la vieille ville de Galveston pour aller chercher quelques affaire qu'il a oublie.  Cést plutot chouette comme centre-ville mais je trouve que c'est desert pour un jeudi soir.  Je m'installe sur mon matelas de sol et je dormirai dans le salon pres de la porte de sortie.  Le seul probleme c'est que pour aller a la toilette il faut obligatoirement passe par l'une des chambres des co-locataire.  Un peu genant au petit matin quand ils sont accompagne de leur blonde mais c'est comme ca.  Je me leve de tres bonne heure car j'ai une entrevue a donne ce matin a CKOI de Gatineau.  Il est 7h a la maison mais pour moi il est 6h du matin.  L'entrevue a bien ete et je suis content.  J'emballe mes affaires et je me prepare a partir quand mon CS se leve pour me souhaiter bon voyage.  On prends quelques photos et me voila reparti pour Bay City.
Le Golfe du Mexique a Galveston.  Matin du depart, des plages desertes a perte de vue




















Bay City 17 fevrier



Je suis parti ce matin avec la menace d'un orage violent.  Il n'y a pas d'orage mais il vente.  La journee est difficile.  Je m'arrete plusieurs fois pour me reposer et manger.  Avant de quitter la Golfe du Mexique, je me sens un peu oblige de me saucer. C'est ma derniere chance.  au detour d'un chemin, je me decide et je me rends a velo derriere une butte pour me saucer dans le Golfe.  La temperature nést pas tres cooperative pour cela.  Je ne veux pas mouiller mon chort de velo alors je decide de faire une petite saucette a la nuvite.  Pour l'occasion je decide de filmer le tout.  J'installe ma camera sur un trepied sur une butte de sable et je me deshabille.  Puis a la grande course je pars me saucer dans le Golfe mais une fois dans l'eau je sort du champ de la camera.  Je vais refaire le meme scenario deux fois et les deux fois je sors du champ de la camera. J'ai pris presque une heure a ce jeu et je decide que c'est assez.  L'eau du Golfe est tout a fait acceptable.  Jáurais pu rester dans l'eau beaucoup plus longtemps mais je doir pedaler.  Vers les 13 h, une fois a l'interieur des terres je me permet un excellent repas une autre heure de perdue.  Par contre je crois que j'avais besoin de la pause.  Une heure avant mon arrivee a Bay City, je vais payer ma gourmandise car l'orage annoncee se dechaine.  Si j'avais ete moins gourmand je serais arrive a Bay City juste a temps pour regarde l'orage de ma chambre de motel.  Je n'ai pas de CS ici.  Il y avait bein quelqu'un mais il ne m'a jamais repondu, deception.  Il n'y a rien a Bay City.  Ce soir, je mange dans un fast food Mexicain et je vais me coucher.  Jái quand meme passe une super nuit malgre le bruit de la musica mexicana qui joue a l'extetieur.  Pas grave j'ai mes bouchons.  Chaque fois que je me reveille, je m'apercois que dehors il pleut a boire debout avec des vents en rafale.  Cela m'incite a me recoucher.  Finalement je partirai du motel a 9h.  La pluie s'est arretee.

Port Lavaca 18 fevrier

La pluie a menacee toute la journee mais il n'y en a pas eu.  Par contre, il a vente toute la journee avec des rafales qui selon la meteo aurait atteint les 40km/h.  Ce vent je l'ai dans le nez toute la journee.  Petite distance, dure journee.  A port Lavaca, je prends un petit motel sur le bord de la route.  Une journee plate, sans incident.  Comme dirait Andre sur facebook pedale, pedale et pedale encore pourrait resumer ma journee.


Entre Port Lavaca et Corpus Christi dans le Parc de Lamar il y a le plus vieux chene du Texas 1000 ans et une circonference de plus de 44 pi .  Il est super protege par une cloture et des gardiens.  Un petit detour de quelques km qui n'en valait pas vraiment la peine.

Corpus Christie 19 fevrier

Ce matin, les vents sont plutot leger et souffle du nord'est.  Ca devrait aller.  La route est belle, et les paysages de toutes beautes.  Plusieurs ponts a traverser mais il y a un accotement partout.  Mon velo depuis quelques jours ne va pas tres bien.  J'ai toujours de la difficulte a changer mes vitesses arrieres et mon ajustment est completement bloque.  Comme c'est une petit bouton en plastique, ´j'hesite a utiliser des pinces ou tout autre objet.  J'ai beau mettre de l'huile, rien n'y fait.  Finalement, je joue un peu avec le fil qui mene de mes poignes vers le derailleur arriere et paf.  la gaine qui protege le fil de fer se casse et le fil m'est plus soutenu au niveau de la poignee de mon quidon.  Je ne peux plus changer de vitesse a moins de le faire manuellement en tirant sur le fil d'une main et en l'enlignant avec mon autre main.  Une chance que le terrain est plat et que je peux faire avec peu de changement de vitesse.  J'ai appele mon CS dans le courant de l'apres midi et j'ai son adresse.  Il ne me reste qu'a pedaler.  Il fait de plus en plus tard et je ne suis vraiment pas sur du chemin pour me rendre chez lui.  A la traversee du pont qui relie l'ile de Mustang et Corpus Christie, je suis pris dans un traffic qui s'etale sur plus de quatre voie de large et qui entre en ville.  Je decide de prendre la voie de service une fois de l'autre cote du pont.  Quelle choix judicieux.  Sur le cote de la voie de service, il y a un type qui me fait signe d'arreter.  Je ralentie et il s'approche la main tendue, avec un grand sourire en m'acceuillant avec "Welcome to Corpus Christi Happyskipper".  Mon WS (warmshower) est venu a ma rencontre et j'en remercie le ciel.  La journee avait ete longue, il commencait a faire noir et j'etais content d'arreter.  Les mots de bienvenues ordinaires sont echanges et je mentionne que mon cable de derailleur est sur le point de casser et que s'ils avaient l'obligeance de m'amener chez un magasin de velo je leur serais eternellement reconnaissant.  Le chum de mon WS qui est aussi un WS et a qui j'avais aussi demander l'hopitalite possede un atelier de reparation de velo et quoique ferme puisque c'est dimanche il me dit qu'il n'y a pas de probleme et qu'on va s'occuper de moi.  Nous allons directement a son magasin et mon hote part au depanneur du coin chercher quelques bieres.  Mon type prendra les deux pochaines heures a reparer mon velo.  Nettoyage complet de toutes les pieces mobiles, changement des cables, realignement de ma roue arriere, reajustment de mes freins.  Je sors de chez lui avec un velo comme neuf et deux bieres derriere la cravate.  Le bonheur quoi.  Ils m'amenent directement chez celui qui sera mon hote pour la nuit.  Une super de belle petite famille.  Lui est responsable de la maintenance des helicopteres de l'armee americaine qui ont une tres grosse base a Corpus Chritie.  Ils sont vegetariens et il a prepare un delicieux repas de champignons farcie de legumes.  Le lendemain je veux partir de bonne heure mais je m'apercois que j'ai oublie mon casque de velo dans le camion du proprio du magasin de velo.  Un coup de telephone, le tout est regle mais j'ai pris plus qu'une heure de retard.



Ce gars fait des miracles quand on lui donne un velo.  Il m'a sauve la vie


Mon WS a Corpus Christi,  un bon vivant sympathique et qui fait les meilleurs champignons farcies du Texas















Falfurrias 20 fevrier

J'ai achete des pommes et des oranges a cette dame. Elle n'a jamais cru que jétais venu du Canada a velo.
Au sud de Corpus Christi, il n'y a vraiment plus rien.  Deux autoroutes paralleles qui descendent vers la frontiere mexicaine.  Des champs a perte de vue, pas de resto, pas de station service et pas un chat qui bouge.  Comme on est dans le monde de l'elevage, les champs sont clotures avec de solides clotures. Pas moyen de sortir de l'autoroute, on est prise dans un corridor qui s'etire sur l'autoroute.  Prochaine destination, McAllen mais c'est trop loin pour faire en une journee.  Il y a une petite localite a mi-chemin Falfurrias ou j'ai l'intention d'arreter.  Sur le chemin il y a une autre localite Kingsville ou je suis arreter pour m'acheter des pommes et des oranges.  Il n'y a rien a Falfurrias, et sur le bord de l'autoroute j'arrte pres d'un Burger King et dans le stationnement a l'arriere d'un container il y a deux poids lourds de stationnes.  Je m'aligne vers eux et je trouve que l'endroit se prete bien au camping.  Je monte ma tente, cache mon velo sous un pan de la tente et je m'installe pour passer la nuit.  Dans ma tente je m'apercois que je peux utiliser le signal Wifi du Burger King.  Finalement, j'irai m'installer dans le Burger King pour jouer avec mon ordi.  Je me suis couche de bonne heure.

McAllen 21 fevrier

Il vienne juste de se marier au Lac Louise. Un couple super sympathique
J'ai un WS a McAllen.  J'ai son adresse et nus avons communique par cell.  Je me rends directement chez lui vers les 18h.  C'est un prof de conditionnement physique et il est a coach pour deux equipes de basket entre autre chose.  C'est un fervent amateur de velo et il reve un jour de partir faire le tour de l'amerique.  Il vient tout juste de se marier avec une canadienne de Hamilton.  Les discussions sont faciles.  Ce soir un super petit geuleton de saumon et de legumes.  Je suis encore au paradis.  J'ai une chambre a moi tout seul avec chambre de bain s'il vous plait.  Mon WS a invite un voisin qui est marie avec une mexicaine et qui viste le mexique depuis toujours.  Il me prodigue de supers conseils.  Sauf qu'il me dirige vers le nouveau pont pour traverser au Mexique et que cela me retardera de plusieurs heures.

MEXIQUE

China 22 fevrier

Je suis parti au petit matin de McAllen car mes deux WS travaille de bonne heure.  Je me rends a la frontiere pour me rendre compte que je ne peux pas prendre le pont a partir de la route que je suis.  Detour apres detour je fini par aboutir devant les douanes americaines qui m'arretent pour m'informer que ni velo ni pieton ne peuvent traverser sur ce pont et que je dois retourner sur le vieux pont du centre ville pour traverser au Mexique.  Retour a la case depart.  Moi qui croyait pouvoir traverser vers les 8h, je serai a la frontiere qu'a 10h30.  A la frontiere, je descends de velo pour me fondre dans la masse de pietons qui traversent le pont dans les deux sens.  Cote americains, la securite est omnipresente et plutot lourde quoique polie et tres cordiale.  Cote mexicain la securite est entre les mains de militaires plutot jeunes et qui ont l'air plutot menacant.  Je passe sans probleme.  Quelques choses a declarer, non.  Avez vous de la droque, de l'alcool etc, non.  On regarde dans une des sacoches du velo et on me laisse passer.  On ne m'a jamais demander mon passeport, ni visas.  Nada.  J'ai passe comme un timbre a la poste. 

Le Rio Grande.  On ne peut le voir qu'une fois au Mexique.
De l'autre cote du Rio Grande, je suis au mexique, le bruit, les couleurs, les visages et la poussiere me le rappelle.  J'enfourche mon velo et je m'eloigne de cette ville frontaliere que tout le monde me dit de me mefier.  Une fois sortie de la ville, je tombe sur une route a deux voix qui rencontre et qui n'a aucun accottement.  Contrairement a tout ce qu'on m'a dit, j'ai trouve les conducteurs mexicains corrects et je ne vois pas beaucoup de difference avec ce que j'ai vecu au Texas ou dans les autres etats americains.  Je trouve les mexicains gentils et souriants.  Ils sont tres curieux et cherchent a entamer une communication.  J'essaie d'appeler mon contact a Monterey mais mon telephone americain ne fonctionne plus ici.  Aucune communication.  Ce qui est le plus surprenant c'est qu'une fois la frontiere traverse peu de gens parle anglais.  Il faut vraiment parler espagnol et la je suis un peu nul.  Je suis l'auroroute 40 qui mene a Monterey et j'ai l'intention de coucher a General Bravo ce soir.  Ma plus grande preocupation est vraiment de prendre contact avec l'amie de mon ami qui m'attends a Monterrey.  Il n'y a plus de McDonald ici. La region est d'ailleurs plutot desertique et les villages sont epars et vaiment petit. Pas de probleme pour la nourriture car il y a des vendeurs de tacos partout ou il y a une habitation.  Et ils sont vraiment super bons.  Je finirai par me rendre a General Bravo, une belle petite ville avec beaucoup de cachet ou je trouve un bel hotel ou je peux avoir une chambre pour 390$ soit 30$ US et ils ont la connection Wifi.  Une fois dans ma chambre la connection ne fonctionne pas, le router est trop faible pour se rendre quatre chambres plus loin.  Je reprends mon argent et repart dans l'espoir de trouver un autre hotel avec une connection Wifi qui fonctionne.  Il n'y a plus d'hotel dans le coin et je devrai me rendre a China l'autre village.  Il commence a etre tard et je ne trouve toujours pas d'hotel.  Je dois prendre contact avec mon hote a Monterrey.  Finalement avec l'aide de plusieurs passants, je trouve un hotel dans le coeur de China pour 300$, avec une connection direct par fil.  Je crois que mes problemes sont resolus mais je ne suis jamais arrive a faire fonctionner cette connection.  Il est mainteant trop tard pour repartir et je me resoud a coucher a China.  Il n'y a rien a China.

Monterrey 23 - 24 Fevrier


Parti beaucoup plus tard que je ne l'aurais cru, je me retrouve en banlieue de Monterrey autour de 16h.  Je suis arreter dans un petit depanneur 7 eleven comme chez nous.  Il y en a partout ici.  Et la, a l'exterieur du depanneur je remarque pour la premiere fois des telephones publiques qui fonctionnent a carte.  J'ai achete un carte dans le depanneur et avec l'aide de la caissiere j'ai reussi a placer un appel a mon hote qui travaille jusqu'a 18h.  elle me donne rendez-vous dans le stationnement d'un Walmart pres d'ou je suis.  Je me rends au Walmart mais le stationnment est enorme et je me demande comment elle pourra me trouver.  D'ailleurs, je ne suis meme pas sur si je suis au bon endroit.  Derriere le Walmart il y a un hotel de grand luxe et je m'y rends dans l'espoir de recommuniquer avec elle et peut'etre avoir un connection wifi.  Et tout fonctionne a merveille.  Elle viendra me rejoindre a l'hotel qui est beaucoup plus facile que le stationnement du walmart et en attendant j'ai acces a des ordinateurs pour aller consulter mes courriels et mon facebook.  Mon hote commence a m'expliquer que sa mere et d'autres personnes sont chez elle et qu'elle ne pourra pas me recevoir mais qu'elle a fait une reservation dans un hotel du centre ville pour moi et elle se confond en excuse.  Je suis un peu mal a l'aise devant la situation car il y a de nombreux CS a Monterey et je pourrais trouver quelqu'un mais j'avoue qu'il est un peu tard.  Je m'etais aussi fait a l'idee de passer deux jours ici pour m'organiser avant d'entreprendre la traversee du Mexique.  Les plans ne fonctionne pas toujours comme prevus.  Je me rends a l´hotel ou j'ai une reservation.  Cependant je devrai traverser la moitie du Centre ville en pleine noirceur dans la grosse circulation.  Un peu perilleux et super sportif car les accotements n'existe pas et les puisards sont munis de grillages dans lesquelles ma roue s'enliserait.  Je dois donc eviter les puisards, surveiller  le trottoir, et la circulation en plus de chercher les noms des rues et cela en pleine noirceur.  Un veritable challenge.   C'est un des plus grand hotel du centre ville de Monterrey.  Elle a eu un prix special car la chambre lui revient a 590$ ou moins de 60$ US.  Je m'installe, et je me dirige vers la rue commerciale a la sortie de l'hotel pour me trouver un cellulaire.  Le type du magasin de cellulaire est super gentil et super serviable.  Il ne parle pas anglais et je ne parle pas espagnol un aute petit challenge mais je sortirai avec un nouveau cell, un chip et 100 min de telephone pour environ 25$ US.  Je me couche avec en tete de decider a mon reveil si je demeure a l'hotel ou non.
Je me suis encore reveille plus tard que prevu et je crois que la decision de rester quoique non avoue, avait ete prise hier avant de me coucher.  Je n'arrive pas a faire fonctionner mon cell comme prevu, et je veux aller me chercher un lecteur de carte video pour pouvoir basculer les photos que je prends depuis mon depart car mon ordi ne reconnait pas ma camera.  Je suis en retard dans mon blog qui doit etre remis a jour.  Puis j'ai besoin d'une pause.  Alors je reste.  Je partirai demain.


lundi 13 février 2012

Vicksburg-Natchez-Baton Rouge

Je suis parti de Cleveland à 6h30, mes CS sont des lèves tôt et comme je suis couché dans le salon, la tête dans l'entrée de la cuisine sur un lit de camp, le premier qui s’est levé a sonné la fin de ma nuit de sommeil.  La levée du corps est très difficile, je ne suis vraiment pas un lève tôt de nature.  Je range mes choses le plus vite possible, je vide un verre de jus d'orange, un café et un bol de céréale et nous voilà parti.  J'ai bien roulé et je suis arrivé a Vicksburg a une heure raisonnable.  Je suis parti en sachant que ma CS à Vicksburg avait un gros party ce soir. Les highway américains sont comme nos routes secondaires, L'interstate sont comme ce que nous appelons l'autoroute.  Comme j'étais sur un highway, la route ou je devais sortir était bien marqué mais quand je suis arrivé à Vickburg, pas de nom de route seulement une indication de sortie pour le Centre-ville de Vicksburg.  Je décide donc de prendre cette sortie car de mémoire ma CS est sur une rue transversale de l'une des artères principales de la ville.  Et bien je me suis trompé et je vais aller au bout de la rue principale, en plein centre-ville pour revenir après avoir demander maintes fois ma direction a des passants qui n'avaient jamais entendu parler de la rue ou demeure ma CS.  Bizarre de sensation que de se rendre compte que la plupart des gens qui vivent dans une communauté ne connaissent pas les noms des rues qui sont à quelques pâtés de maison de la leur.  Mais à bien y penser c'est souvent le cas aussi au Canada.  Finalement, je trouve la rue et je m'engage sur une petite rue résidentielle, qui en quelques mètres se transforme en route de terre qui s’engage dans une descente vertigineuse «a mont le pan » vers la berge du Mississipi.  Je vois pour la première fois le majestueux fleuve mythique à travers un bosquet d'arbres.  Je suis sur les freins car je ne voudrais pas être obligé de remonter cette pente.  Sur ma gauche il y quelques boite postale dont une porte le numéro civique de ma CS.  Le coin est plutôt délabré et donne une impression de laisser aller et de pauvreté.  Plutôt que de descendre la pente, je m'engage sur une route de terre qui semble donner sur la cour arrière des maisons.  Un peu plus loin, sur la crête de la falaise qui surplombe le Mississipi il y a une très jolie maison bleu, flambant neuve, avec deux autos stationnés devant un gros garage.  Il n'y a pas d'adresse et je n'ose pas cogner a la porte alors j'appelle avec mon cellulaire ma CS.  Quelle n'est pas ma surprise de me rendre compte que je suis devant sa maison et qu'elle est en train de me faire des grands signes de la main à partir de sa cuisine.  Wow, c'est vraiment joli et quelle vue imprenable sur le Mississipi.  Je mets mon vélo dans le garage et je prends quelques affaires pour me changer.  Elle vit avec un room mate que je prends au début pour son copain ou son mari.  Un gars, super baraqué et super gentil, qui aime brasser sa propre bière à partir d’un mélange de grains qu’il fait lui-même.  Une bière noire et délicieuse.  C’est un ingénieur hydraulique qui travaille à un contrat de la défense.  Ma CS est géologue et travaille aussi à un contrat relié a la Défense.  Ils sont tous les deux affairés à préparer le party de ce soir.  Les invites devraient arriver dans environ deux heures.  Après avoir pris une bonne douche et rang mes affaires dans une mignonne petite chambre à l'étage, je me joins à eux pour aider aux préparatifs.  L'atmosphère est festive et joyeuse.  Finalement, les invités arrivent un a un.  Ma CS est originaire de Puerto Rico et de nombreux invités font partie de la communauté hispanique de Vicksburg.  La soirée est vraiment sympathique.  Malheureusement, je dois partir demain et je me retire sans faire d’éclat dans ma chambre, je mets mes bouchons et je m’endors comme un loir en quelques secondes. Au petit matin, je me réveille, prends mes affaires et descends vers la cuisine le plus doucement possible.  Je me prends un verre de jus d’orange et je mange ce que je crois être une banane alors que c’est un plantain.  Ce n’est pas mauvais mais un peu fibreux pour le premier repas du matin.  J’écris un mot de remerciement et je m’apprête à partir quand ma CS se lève pour me souhaiter bon voyage.  Je n’ai pas eu la chance de lui parler beaucoup tellement elle était affaire a préparer son party mais c’est vraiment quelqu’un de bien.  Je suis partie autour de 8h.

La journée vers Natchez c’est très bien déroulé.  J’avais le vent dans le dos, la route est OK quoiqu’il n’y a aucun accotement et que la circulation rencontre sur la plus grande partie de la route.  La circulation n’est pas dense mais elle est constante et très rapide. Disons que ce n’est pas une route pour tout le monde et qu’il faut avoir le cœur solide et la foi dans l’habilité des conducteurs de poids lourds.  Il n’y pas eu vraiment de « close call » mais le vent généré par certains camions m’a presque décoiffé malgré mon casque et mon foulard rouge (donne par Louise Jacques et toute la famille lors de mon départ pour ma traversée de l’Asie).
Je suis finalement arrive à Natchez en fin d’après-midi et je me suis trouvé un motel pour 39$, probablement le moins cher du coin.  Une fois le vélo dans la chambre, j’entreprends de changer les freins arrière.  Ceux-ci fonctionnait métal sur métal depuis mon départ de Vicksburg. Puis je vérifie mes demandes de CS.  Les réponses reçues sont souvent la base sur laquelle je décide de me rendre dans telle ville plutôt que dans telle autre.  Dans ma planification de route je n’avais pas prévu me rendre à Bâton Rouge mais la réponse d’un CS a fait toute la différence. Demain, je me rends à Bâton Rouge.  Aujourd’hui toute la famille se réunit à Montréal pour marquer l’anniversaire de naissance de Pascale ma cadette.  C’est sûr que je vais appeler pour me joindre au groupe.  C’est dans ces moments-là qu’on se sent déconnecté des choses importantes de la vie.  J’aimerais vraiment être avec Marie pour fêter ma fille, surtout que les amies de Pascales sont une belle gang de chums et que j’adore les revoir.  La conversation avec chacune de mes filles pis de mes gendres a vraiment été agréable.  Tout seul dans ma chambre je m’ennuie un peu.  Je me couche de bonne heure.
Départ de Natchez un peu plus tard que prévu.  La journée devrait être belle.  J’ai une bonne distance à parcourir mais il fait beau, je suis repose et j’ai le vent dans le dos.  Pourtant la journée a été dur, je ne suis pas dedans comme disent mes filles.  J’ai les jambes lourdes et le cœur n’y est pas.  Je vais faire la distance quand même mais je suis super content d’arriver chez mon CS.  Il vit dans un super beau quartier dans un petit logement au-dessus d’un garage d’auto derrière une résidence privée.  C’est vraiment une garçonnière.  Il me reçoit les bras ouvert.  Je m’installe assez rapidement et embarque immédiatement sur google map pour trouver mon chemin car j’ai des doutes sur la possibilité de prendre la route directe demain vers Lafayette.  Google map me refuse tout accès a l’interstate 10 qui est direct vers Lafayette et m’oblige à prendre une route secondaire qui me rallonge de plus de 35 miles. Au lieu de pédaler 57 miles je devrais me taper plus de 90 miles.  Mon CS m’avise aussi qu’il y a deux ponts dans la ville qui traversent le Mississipi et que les deux sont très dangereux.  On passe une partie de la soirée à vérifier les possibilités de route.  Plus je regarde et plus cela ne semble pas très « bicycle friendly ».  Finalement il m’invite à aller voir en auto les deux routes potentielles.  Après avoir traversé les deux ponts, je pense que ce serait vraiment risque.  Par contre, une fois traverse la route est superbe avec un immense accotement.  Nous vérifions aussi la possibilité de prendre un traversier.  Les traversiers ont arrêté de fonctionner à Bâton  Rouge avec la construction des ponts.  Je décide de dormir sur ce dilemme existentiel et de prendre ma décision demain matin.  Nous allons manger dans un resto Cajun plutôt genre pub.  Super sympathique, super bon et super friendly.  J’ai adore ma soirée.  Mon CS a travaillé en Afrique au Kenya et à visiter le Rwanda.  Nous avons beaucoup d’anecdotes qui se recoupent.  Il a adore son expérience et rêve du jour où il retournera en Afrique. Retour à la maison et dodo.
Ce matin, je décide de me rendre à l’entrée du pont et de faire du pouce pour traverser le pont.  Sur la bretelle principale qui mène au pont, je m’installe sur l’accotement avec mon vélo et je supplie chacun des pick-up qui passent de me prendre.  J’attendrai peut-être 10 minutes au gros max avant qu’un bon samaritain à la peau noire comme l’ébène et aux dents en or me prenne et me traverse de l’autre côté.  Il me laisse à la première sortie et je me retrouve dans la bretelle opposée de la direction ou je veux aller.  Qu’à cela ne tienne, je traverse le terre plein à pied, deux voies de chemin de fer, le stationnement d’une compagnie de transport puis je me retrouve sur une route qui mène a l’embranchement de l’interstate 10.  Normalement je n’ai pas le droit de faire du vélo sur les interstate comme nous n’avons pas le droit de faire du vélo sur nos autoroutes.  Mais j’ai décidé de prendre cette chance surtout que l’accotement est superbe.  En fait je crois que c’est beaucoup moins dangereux de rouler sur cet accotement que sur le minuscule accotement des highway sur lequel j’ai roulé ces derniers jours.  Dès le départ, je croise un policier qui est caché sur le terre plein de l’autoroute et surveille la circulation.  Il me regarde passe et ne m’embête pas du tout.  Bon signe,  Un peu plus loin je dépasse un policier qui vient d’arrêter une voiture sur l’accotement,  Je passe a moins d’un mètre de lui et de l’auto stationne pour recevoir sa contravention.  Il me regarde passe sans mot dire.  Je me sens tout à fait rassure.  Je pense que j’ai pris la bonne décision 
Je file vraiment bien.  J’ai le vent dans le dos, il fait beau, et la route est de toute beauté. A la hauteur de Grosse Tete, la sortie vers la ville de Maringouin, je me dis que je devrais faire une petite halte pour déjeuner.  Il est 9h45.  J’arrête à un Subway et j’engage la conversation avec deux types assis à la table a cote de moi.  Ce sont des camionneurs et on parle de tout et de rien.  Ils me disent que je ne devrais pas être embêté par la police mais qu’il y a deux ponts un peu plus loin où il n’y a pas d’accotement et ils me conseillent fortement de traverser dur le pouce comme j’ai fait à Bâton Rouge.  Je pars et quelques km plus loin un véhicule embarque sur l’accotement derrière mois et me klaxonne.  Je m’arrête en pensant que c’est un policier zélé et que mes troubles commencent.  Et non, c’est le type du restaurant qui vient m’offrir de me traverser de l’autre cote du pont.  J’accepte volontiers d’ailleurs je crois que je ne pouvais pas vraiment faire autrement.  J’embarque le vélo pour une deuxième fois dans la boite d’un pick-up pour me faire conduire,  Le type est super sympa et la conversation s’engage.  Finalement, il décide de venir me reconduire jusqu’à Lafayette.  Je suis arrivé à Lafayette à 10h45 après avoir pédalé a peu près deux heures.  J’ai pensé continuer vers Jennings ou Lake Charles mais j’ai déjà des CS qui m’attendent ou j’ai sollicité leur hospitalité.  Je décide de prendre une journée de pause, de mettre un peu d’ordre dans mes affaires.  C’est un peu triste car j’ai passé sur un pont de plusieurs dizaines de kilomètres de long qui surplombe à quelques mètres le bayou.  Il y avait de belles photos à prendre mais ma caméra était dans mes bagages a l’arrière et je n’ai pas pris une seule photo.  Je suis dans un resto de crème glacée qui ont une connexion Wifi et j’attends 18h que mes CS finissent de travailler.

jeudi 9 février 2012

Batesville Cleveland 9 fevrier


A Batesville, mon CS a pris contact avec moi après sa journée de travail vers les 17h30.  Il m'a donné rendez-vous dans le restaurant chinois adjacent au McDonald ou je suis.  A mon arrivée dans le restaurant, ils étaient déjà tous attablés.  Je me joignais à un groupe de professeurs du secondaire qui étaient pour la majorité dans leur première année d'enseignement.  Ils se regroupent ainsi une à deux fois par semaine pour souper.  Les discussions vont bons trains et la bouffe est abondante et excellente.  En fait, je me gave dans le buffet chinois après rempli à plusieurs reprises quelques assiettes de Sushi.  Le repas est fini autour de 18h et j'enfourche mon vélo pour suivre l'auto de mon CS jusqu'à sa résidence.  Quelques minutes après notre arrive, d'autres profs se joignent à nous.  Tout le monde a son ordi et en groupe ils fignolent les préparations de classe  pour le lendemain.  Je me retire assez rapidement dans une autre pièce et j'envoie des demandes de CS pour les prochaines villes ou j'ai l'intention de coucher.  Après la préparation de classe, quelques-uns quittent la maison mais quelques-uns restent et jouent a une partie de football virtuelle.  Mon CS prend aussi de son temps pour me montrer son voyage au Mexique et en Bolivie.  Il me rassure aussi sur la dangerosité des pays d'Amériques latines.  Il n'a jamais eu le moindre problème et crois que je devrais faire attention mais que le banditisme est beaucoup moins grave que veut le laisser croire les medias..  Je couche dans le salon sur un lit de camp.  Je dois donc attendre que tout le monde sois parti avant de considérer me coucher.  Je frapperai mon oreiller autour de 22h30.

Le matin est arrivé très rapidement car le roommate de mon CS se lève autour de 5h et commence à se préparer pour sa journée.  J'ai beau être réveillé, je n'arrive pas à me lever.  Mon CS se lève quant à lui autour de 5h30.  Je me lève autour de 5h45.  Une douche en vitesse, rapailler mes affaires, les paqueter sur le vélo et tout le monde est sur le pas de la porte à 6h48.  Je suis content car j'ai 73 miles à faire aujourd'hui. Jusqu’à Cleveland.

Il fait un froid de canard et très vite je dois arrêter pour changer mes gants.  J'ai le bout des pieds et des mains gelés mais ça roule super bien.  La route est étroite mais il y a peu de circulation.  Depuis le Kentucky, les routes sont de la largeur règlementaire d'une voie et il y a sur la ligne blanche un rainurage anti-fatigue qui est probablement efficace pour les autos mais qui est une véritable peste pour les vélos car il ne laisse plus aucune place pour roules à l'extérieur de la ligne blanche.  J'ai beau essayer de rouler sur la bande d'asphalte de quelques cm qui reste sur le bord de la route mais cela devient un exercice d'équilibriste qui exige tout mon attention.  Sur la route ou je suis il n'y a aucun endroit pour arrêter.  Pas de poteaux, pas de clôture, rien pour reposer mon vélo et prendre un  break.  Le soleil a sorti seulement vers 8h30 et même avec Galarneau, il fait plutôt froid alors j'arrête dans chacun des petits villages pour faire une pause et me réchauffer.

J'ai vraiment fait un bon temps aujourd'hui.  Je suis arrivé à destination à 13h.  Ma CS demeure a l'entrée de la ville.  Elle n'est pas chez elle et je continue à rouler vers la ville a la recherche de mon QG.  Le McDonald est toujours près des routes principales.  Je m'assoies a une table ou il y a une prise de courant et d'où je peux voir mon vélo.  Aujourd'hui, je suis assis avec le gérant du McDonald et nous entamons la conversation.  C'est un géant de 6’8’’ qui arbore un large sourire et que je comprends assez facilement malgré son accent du sud.  Pendant que j'écrits ces lignes je suis en plein meeting des chefs d'équipes.  De façon toute naturelle, j'ai l'impression de faire partie des meubles chez McDonald.

Demain, je vais essayer de me rendre à Vicksburg, environ 120 miles (193km).  Grosse journée.

mercredi 8 février 2012

Memphis - Batesville 8 fevrier

Gros malentendu hier, comme j'ai écrit dans mon blog d'hier, je me suis arrêté de bonne heure à l'entrée de Memphis après avoir texté mon CS.  J'étais alors à quelques kilomètres de sa résidence.  Pendant que j'attendais le CS, j'ai écrit mon blog et vérifié Couchsurfing pour le lendemain.  J'avais un message de mon CS qui me donnait son adresse pour le rejoindre.  Les deux adresses celle que j'avais reçu par message texte en début d'après-midi et celle que j'avais reçu par couchsurfing après avoir accepté l'offre le soir d'avant ne concordait pas.  J'ai commencé à vérifier frénétiquement mes demandes et mes offres de couch pour Memphis et j'ai trouvé le pot au rose.  J'avais deux personnes qui ont acceptée de me recevoir; la première un jeune homme m'avouait qu'il avait un style de vie peu commun et que si je ne m'offusquais pas de le voir nu, puisqu'il avait adopté la vie de nudiste alors, j'étais bienvenue chez lui pour passer la nuit.  Non merci, me dis-je, mais je ne lui ai pas répondu tout de suite et j’ai oublié.  J'avais une deuxième offre d'un ancien militaire jeune vétéran de l’Irak qui m'offrait aussi le gite.  Cette offre je l'avais accepté.  Pendant la journée, j'ai reçu un message texte du premier qui me demandait ou j'étais et comme il n'avait pas signe son texte, j'ai pensé que c'était celui que j'avais accepté.  Ce n'est qu'à 16h que je me suis rendu compte du quiproquo et que j'ai appelé le premier pour m'excuser de l'erreur, puis appeler le deuxième pour lui dire que j'arrivais mais que je serai un peu en retard.  Le gars vivait dans une petite localité à 20 miles au sud de Memphis, au Mississipi.  Je suis parti à 16h10,  j'ai pédalé comme un fou, il s'est mis à pleuvoir, il faisait de plus en plus noir et les rues deviennent alors de plus en plus étroites.  Qu'à cela ne tienne, j'ai fait la distance en 1h30 et je suis arrivé devant sa maison à 17h35.  Il était parti.  Il m'avait prévenu qu'il avait un important meeting et qu'il serait un peu en retard.  Comme il faisait froid et qu'il pleuvait un peu, je suis retourné au cœur du petit village me réfugier dans un resto.  Je lui ai envoyé un texto auquel il a répondu presqu’aussitôt pour m'inciter à prendre contact avec son roommate qui devrait être arrive à la maison et qu’il m'attendait.  J'ai repris mon vélo, je me suis retaper le petit kilomètres vers sa demeure et j'ai finalement pu accoter mon vélo pour la nuit. Comme mon CS ne revient pas, je commence à considérer que celui-ci aura déjà mangé à son retour.  Alors j'offre au roomate d'aller casser la croute en attendant le retour de son ami.  Nous sommes allés manger dans le petit resto ou j'avais été me réfugié avant son arrivée.   Mon CS est revenu à la maison passée 20hJ'apprend que c'est un ancien GI  qui a fait l'Irak puis qu'il s'est joint à la police municipale de son patelin pour finalement accepter un contrat avec une agence de sécurité qui travaille à Bagdad et au Bahreïn.  Nous sommes allés acheter quelques bières au dépanneur du coin dans son pickup truck Dodge Ram 1500  et dont le ronflement du moteur doit être proportionnel à la quantité de fuel que celui prend pour rouler.  Le reste de la soirée s’est déroulée à échanger des histoires de guerre jusqu'à 22h30.

Réveillé à 7h ce matin, j'étais sur la route à 8h et tout le monde était pressé ce matin, pas de déjeuner, pas de café.  Je me suis arrêté manger dans le premier petit patelin rencontré sur ma route vers les 9h30.  La dame venait de décider que le déjeuner était fini et qu'elle faisait des hamburgers.  Alors contrairement à mes habitudes, j'ai déjeuné d'un délicieux cheeseburgers et d'un café à 9h30 du matin.  Et me voilà rendu a Batesville dans un McDonald à attendre la fin de la journée de travail de mon CS. Demain, j'ai un CS a Cleveland Mississipi a quelque 75 miles de Batesville.